Les « pecs » sont, avec les biceps, une sorte d’emblème pour les culturistes. La plupart des pratiquants de musculation en salle s’adonnent avec ardeur aux exercices développant la poitrine : machine butterfly, dips, et bien évidement l’incontournable développé couché, star des stars.
Ce dernier est certainement le plus rencontré en salle, partout dans le monde et à travers le temps. Les performances en terme de force en font l’orgueil des pratiquants, qui en usent et en abusent pour obtenir des pectoraux bien remplis.
Malgré cela, certains peinent à y arriver, et redoublant d’effort, ne comprennent pas pourquoi leur poitrine reste en retard sur le développement des autres muscles.
Bien qu’il existe plusieurs tactiques pour corriger ce point faible, je vais vous donner une piste qui, assez souvent, peut aider à solliciter correctement le grand pectoral.
Je remarque que la plupart des hommes avec des pectoraux en retard ont des facilités à prendre de la masse au niveau des deltoïdes (épaules). Ce n’est pas étonnant si l’on considère que ces deux groupes musculaires sont souvent en concurrence, notamment lors des développés couchés et inclinés (d’autant plus).
En réalité, c’est la morphologie de chacun qui détermine si nous sommes plus à même de « tout prendre dans les pecs » ou « tout prendre dans les épaules ».
Une solution consiste à utiliser le principe de pré-fatigue. Cette méthode consiste en un bi-set (enchaînement de deux exercices pour le même groupe musculaire), composé d’un exercice d’isolation (butterfly, écarté au vis à vis), suivi d’un exercice poly-articulaire (ici, le développé couché ou incliné).
Le premier exercice vous permettra de fatiguer légèrement vos pectoraux, ce qui vous fera commencer votre série de développé avec des bras et des épaules « neuves » et des pectoraux déjà entamés. Ainsi, vous atteindrez plus vite la saturation là où vous le souhaitez, avant que vos épaules ou vos triceps ne mettent fin à votre série.
Bon entraînement !
